Vers l'Ouest jusqu'à Santa Cruz
Samedi 16 octobre. La journée n’a pas bien commencé. J’ai perdu les clés de contact….
On se refait le film avec Maxim. Peut-être tombée de ma poche au restaurant mexicain extra où nous vous avons laissés hier soir. Il n’ouvre qu’à 11h. Nous ne pouvons pas attendre.
J’ai un double qui aurait dû rester en France mais, allez savoir pourquoi, je l’ai mis dans ma pochette avec tous mes papiers importants.
Le soleil se lève, il fait 6°C, ciel bleu, route droite pour notre dernier jour de voyage. Nous allons vers l’ouest, jusqu’au Pacifique. Assez longue journée de conduite car nous voulons nous arrêter à Santa Cruz. Une étape obligée, plusieurs de nos amis participent au week-end de portes ouvertes d’ateliers d’artistes.
Un trajet qui nous conduit d’abord à Paso Robles, au cœur d’une région viticole et de plantations d’oliviers. Atmosphère étrange, l’air de la ville est porteur d’une odeur de vin prégnante. Nous avons presque la tête qui tourne.
Nous rejoignons la Route US 101 qui suit l’implantation des missions du 18e siècle dans la vallée de la Salinas River. Des petites cloches sur le bas côté marquent l'existence de l'une d'entre-elles qui sont encore accessibles aux voyageurs.
Petit à petit, la montagne s’ouvre sur les grandes cultures maraichères qui nourrissent les États-Unis. Des centaines de travailleuses et de travailleurs des champs, penchés sur les récoltes qui s’empilent dans d’énormes caisses transportées dans les semi-remorques géants qui envahissent les routes.
Arrêt essence à San Ardo, petite ville d’immigrants au milieu de nulle part, avec sa seule station service, son école….
Nous quittons US 101 à Salinas.
Toujours des cultures, maraichères, la capitale mondiale de l’artichaut, si, si…. Et nous nous retrouvons sur la célèbre route côtière 1 qui longe le Pacifique de la frontière Mexicaine à la frontière Canadienne.
L’océan est beau, les routes vers les plages embouteillées mais les odeurs et le paysage sont revigorants.
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